L’Assise du Bouddha est cette posture désintéressée nommée autrefois Dyana, Ch’an puis Zen.
Dans cette version occidentale du Zen, toutes les appellations japonaises ont été sciemment supprimées pour faire place à un vocabulaire européen plus compréhensible et plus adapté à notre temps.
Quand les moines japonais ont apporté le Ch’an de Chine, il l’appelèrent Zen et la posture du Bouddha devint zazen.
Le Maître Sando Kaisen a décidé de se couper d’une tradition japonaise trop ritualisée et trop formaliste pour ne garder que l’essence de l’enseignement du Bouddha : » l’Assise du Bouddha « .
Il transmet l’enseignement de son Maître Mokudo Taisen Deshimaru depuis plus de 30 années en Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Ukraine et Russie jusqu’à Vladivostok en face du Japon.
Dorénavant, « L’Assise du Bouddha » fleurira sous son nouveau nom pour l’histoire à venir.
À travers elle, l’essence des Patriarches est exactement transmise et le Shikantaza de Maître Nyojo, « seulement s’asseoir », est ici remplacé par la « posture désintéressée ».
Les sutras et les textes sont lus et chantés dans les langues maternelles de chaque pays et non plus en japonais ou en sanscrit.
« L’Assise du Bouddha » est celle qui fait s’effacer corps et esprit.
« En vérité, n’essayez pas d’atteindre quoi que ce soit.
L’Éveil signifie : s’éveiller au fait que nous sommes profondément égarés.
Dans le passé, il n’y avait pas d’illusion, donc aujourd’hui il n’y a pas d’éveil. »